Une équipe de bénévoles au service du citoyen :
Muriel :
Présidente / Réparatrice
Michel
Trésorier / Réparateur
Raymond
Secrétaire / Réparateur
Gilles
Vice-Président / Réparateur
Christian B.
Trésorier adjoint / Réparateur
Birol
Secrétaire adjoint / Webmaster / Réparateur
Alexis
Administrateur réseau / Réparateur
Laurence
Support rédactionnel / Accueillante
Pleins d’autres Bénévoles pour vous servir lors de nos rencontres.
Historique de l’association
Le Repair Café était à l’origine un atelier de SET (Sucy Environnement Transition) qui s’est progressivement développé. En février 2024, l’équipe a émis le souhait de devenir indépendant, créant sa propre structure : Le Repair Café Sucy. Cette association, loi de 1901, a pour présidente Muriel Teinturier, déjà responsable de l’atelier depuis 5 ans, et est composée de 15 membres bénévoles fondateurs.
L’activité se poursuit, intégrant depuis de nouveaux projets, en diversifiant les actions vers les enfants, les débutants en réparation, les créateurs d’autres Repair Cafés et les entreprises, sans oublier la participation de Repair Café Sucy à des événements citoyens tels que le mois de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire), les journées nationales de la réparation, etc.
Et, en septembre 2024, est organisée une première collecte de pièces détachées sur des matériels destinés à la déchèterie, en partenariat avec la municipalité de Sucy et le GPSEA (Grand Paris Sud Est Avenir).
Mot de la Présidente
Cette association est une véritable aventure humaine, où nous sommes tous animés d’un formidable élan pour aider et offrir un service aux citoyens, faire prendre conscience par l’exemple et nos compétences que les déchets doivent diminuer. Nous sommes bien conscients que notre humble participation, avec une poignée de bénévoles, réussit tout de même à redonner vie à plusieurs tonnes de supposés déchets chaque année. Nous constatons trop souvent des objets et appareils que les réparateurs professionnels ne prennent pas en charge ou que les propriétaires désargentés, ou pas, incités par un matériel neuf au prix dérisoire, conduisent à la déchetterie. Ces derniers, au mieux, entreront dans une filière de « valorisation » ou sinon seront enfouis en totalité.
J’ai parfois été émue, notamment par un monsieur qui s’est mis à pleurer, quand son fer à repasser a été réparé. Il y tenait, une valeur sentimentale, c’était celui de sa femme décédée peu de temps auparavant.
Combien de fois, avons-nous vu sur un grille-pain presque neuf qui refuse de fonctionner, parce qu’une miette de pain a décidé de se loger au mauvais endroit. On le secoue vivement et comme par magie, c’est reparti !
J’aurai plein d’anecdotes à raconter, mais il faut rester humble, car même si nous montons en compétence, les fabricants ne manquent pas d’inventivité pour toujours rendre les appareils plus difficiles à réparer : miniaturisation des composants, remplacements des vis par des clips voire même simplement du métal plié, thermocollage, etc.
Nous gardons espoir, un premier pas vers la réparabilité a été fait et même si ce sont les fabricants eux-mêmes qui s’attribuent leur indice de réparabilité, c’est déjà une avancée.
Personnellement, je pense que c’est en prenant soin des gens qu’ils seront en capacité de prendre soin de la planète, et non l’inverse.